samedi 26 novembre 2016

Fidel Castro ne nous a pas quittés !


Déclaration du Comité Internationaliste pour la Solidarité de Classe, 26 novembre 2016

Il a porté la révolution cubaine, la résistance à l’Empire capitaliste le plus puissant et le plus violent du monde, la construction du socialisme et du pouvoir populaire cubains ; et sans le contingent internationaliste cubain qui vainquit l’armée de l’apartheid à Cuito Carnevale, les peuples sud-africain, namibien, zimbabwéen, n’auraient pas pu s’émanciper de l’apartheid soutenu par l’impérialisme occidental. C’est ce qu’a reconnu Mandela en se rendant à La Havane pour sa première visite internationale en tant que chef d’Etat.

En 1989, alors que Gorbatchev liquidait le socialisme et l’URSS sous couvert de « paix » (= de capitulation en rase campagne !) et de « démocratie » (= de prise de pouvoir par la maffia et par les oligarques !), Fidel a pris la tête de la résistance mondiale à la contre-révolution et aux innombrables chasses aux sorcières qu’elle allait déclencher dans le monde (et d’abord en RDA dans la foulée du procès d’Erich Honecker) quand il déclara, dans son lumineux discours de Camaguey (26 avril 1989) : « il y a la démocratie des riches et la démocratie des pauvres, la paix des riches et la paix des pauvres », signifiant par là que le marxisme-léninisme et l’approche de classes des questions politiques sont et resteront indispensables pour s’orienter dans la lutte politique. Et c’est pourquoi le CISC, ex-Comité Erich Honecker de Solidarité Internationaliste, que présidèrent Henri Alleg, Margot Honecker et Désiré Marle, et dont la présidence d’honneur est toujours tenue par le grand Mumia Abu-Jamal, s’est toujours référé à la solidarité DE CLASSE, à la solidarité communiste, prolétarienne, anti-impérialiste et antifasciste, et non à l’hypocrite « solidarité sans rivage » des ONG bourgeoises qui n’ont cure des persécutions anticommunistes et qui naviguent trop souvent du droit-de-l’hommisme anticommuniste aux directions du Département d’Etat américain…

Et ces dernières années, Fidel a inlassablement fait vivre, en tant que vieux sage de la Révolution, les aspects les plus novateurs de sa ligne révolutionnaire DE MASSE, exclusive de tout sectarisme et de toute étroitesse :

· Oui, camarade Fidel, « la patrie ou la mort, nous vaincrons », car à notre époque la résistance à la mondialisation contre-révolutionnaire passe nécessairement par la défense, à la fois patriotique et internationaliste, du « droit des nations à disposer d’elles-mêmes ».

· Oui, Commandante, « le socialisme ou la mort, nous vaincrons », car à notre époque de capitalisme pourrissant, fascisant, exterministe, le maintien de ce système inhumain met en péril la survie même de l’humanité : et le socialisme, le combat pour la renaissance du communisme international, sont indispensable non seulement pour qu’advienne une société juste et humaine, mais tout simplement, pour que survive l’humanité menacée de mort par les guerres impérialistes, la fascisation, la destruction irresponsable de l’environnement.

Camarade Fidel, à travers la sombre période de contre-révolution ouverte par les croisades impérialistes de Reagan et par la « réponse » opportuniste que leur apportèrent Gorbatchev et ses suiveurs opportunistes du monde entier, tu nous a transmis le flambeau des révolutionnaires de tous les temps et de tous les pays ; car pour l’honneur immortel du peuple cubain, tu fus de la trempe, et pour tout dire, de la classe, des combattants de Marathon, des soldats de Spartacus, de Marat et de Robespierre, de Babeuf et de Buonarotti, de Garibaldi et de Dombrowski, de Toussaint Louverture, de Louise Michel, de Marti, de Bolivar, de Zapata, de Marx et d’Engels, de Rosa et de Clara, de Lénine et des dirigeants bolcheviks du Grand Octobre et de Stalingrad, des combattants chinois de la Longue Marche et du grand parti de Ho Chi Mihn !

Et ton courage, ta sagesse, ton sens permanent de l’initiative communiste et révolutionnaire, ton humour, ta générosité partagée avec le Che, Celia Sanchez et Cienfuegos, vivront dans nos combats émancipateurs JUSQU'A LA VICTOIRE FINALE !

JEAN-PIERRE HEMMEN, président du C.I.S.C.,Vincent FLAMENT, rédacteur-en-chef de Solidarité de classe, secrétaire général du C.I.S.C., Georges GASTAUD, secrétaire international du C.I.S.C., Madeleine DUPONT, trésorière du C.I.S.C.

auxquels nous associons la mémoire de nos camarades décédés, fondateurs du C.I.S.C., Henri Alleg, Désiré Marle, Margot Honecker.

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