dimanche 17 avril 2016

Quand, de la Pologne à l'Ukraine , décommunisation rime avec fascisation



En Pologne, un tribunal prétend condamner à un an de travaux forcés la direction du PC Polonais pour n’avoir pas obéi à la loi scélérate interdisant la propagande communiste.

En Ukraine le « président » Porochenko installé par l’émeute de Maïdan et par l’UE/OTAN (que c’est beau l’ « antitotalitarisme » de parade !), a interdit le PC ukrainien pendant qu’un ancien néo-nazi, fondateur du « Parti national-socialiste d’Ukraine », devient président du Parlement.

Et partout, silence absolu des médias, y compris de gôôôche (déjà l’an dernier, l’anniversaire du massacre d’un million de communistes par le dictateur indonésien Suharto (1965) avait été passé sous silence.

Alors, sourd et aveugle (ou complices ?), M. Bernard Guetta, le géopoliticien à vie de France-Inter, devant l’euro-maccarthysme galopant qui, tôt ou tard, frappera de nouveau AUSSI les démocrates non communistes ?

Alors, « révolutions oranges », comme dirait la CFDT, ou contre-révolutions brunes au cœur de la « moderne » UE atlantique chérie de la fausse gauche ?

En attendant, le PRCF appelle tous les vrais antifascistes à la riposte !


Source : les-crises.fr

Un ex-néo-nazi nouveau Président du parlement Ukrainien… [Super les médias !]


Le 14 Avr. 2016

En Ukraine, le président du Parlement, Volodymyr Groïsman, a été nommé premier ministre en remplacement de Iatseniouk.

Bien entendu, nos médias ne reprennent pas les dépêches internationales (contrairement aux ukrainiens ou aux arméniens par exemple) précisant l’identifié du nouveau Président du Parlement : le bien connu André Parouby :

article du grand quotidien ukrainien traduit donc par Le Monde avec une fidélité toute strausskahnienne :


Bilan de la presse française :


Ce qui est dommage, quand on connait le pédigrée du type – il n’y a qu’à consulter Wikipédia, certes en anglais :


mais on a déjà l’essentiel en français :

En 1991, il fonde le Parti social-nationaliste d’Ukraine avec Oleg Tyahnybok; ce parti combinant le nationalisme radical et plusieurs traits néo-nazi et se revendiquait du nazisme.” [Wikipédia]

Pour mémoire, il a créé le parti néo-nazi ukrainien “Parti social-national ukrainien” en 1991, devenu Svoboda en 2004 – au moment où il l’a quitté. Il en a longtemps dirigé la milice paramilitaire (les SA locaux quoi)…

Il faut le voir pour le croire… Par chance, nous avions réalisé un long dossier là-dessus en 2014… :

Dès 1993, le SNPU crée des unités paramilitaires de garde populaire. Fin 1999, il les transforme en une aile pour la jeunesse, à vocation paramilitaire : les Patriotes d’Ukraine, dont le premier responsable a été Andriy Parubiy. Sa création a été saluée par un immense défilé aux flambeaux dans Lviv.



Manifestation SNPU



Manifestation SNPU



l’organisation des Patriotes d’Ukraine


Andrii Parubii, alors l’un des leaders du SNPU





Il a d’ailleurs rencontré en 1999 Jean-Marie Le Pen (et Samuel Maréchal, son gendre)…


… qui lui a fait une gentille dédicace à lui et à ses patriotes ukrainiens :

Je rappelle au passage que le FN de Jean-Marie Le Pen a fini par rompre avec les Ukrainiens, bien trop extrémistes peur eux (véridique).

Et il s’est donc trouvé ce jour 284 députés ukrainiens pour trouver que ce type méritait d’être leur Président…Silence sur un ex néo-nazi à la tête du Parlement du plus grand pays d’Europe en conflit larvé avec la Russie grande victime du nazisme : Chapeau les artistes !